De quelle façon travaillons-nous, quels sont nos engagements ?
On n’en parle pas beaucoup parce que pour nous c’est une évidence, mais depuis sa création, Britney est soucieuse d’avoir un impact positif sur son environnement. La marque s’efforce d’avoir recours à des fournisseurs situés en France tant que c’est possible et à minima en Europe et également en proposant des matériaux de qualité, pas des cercles à broder jetables ou des fils qui vont déteindre. Par ailleurs, nous travaillons avec des textiles oeko tex, ou des produits de récupération.
Depuis peu, nous remplaçons progressivement tous nos packagings par des emballages en amidon de maïs 100% recyclables et compostables qui nous permettent de réduire encore l’impact de nos packagings. Nous travaillons avec des ESAT contribuant à l’insertion de jeunes en difficultés, ou de personnes souffrant de troubles psychologiques. L’ensemble de nos impressions, découpes (papier et cuirs) ainsi que le conditionnement sont réalisés par nos soins dans notre atelier à Paris ou avec l’aide d’artisans maroquiniers.
En résumé, le respect de notre environnement fait partie intégrante de notre identité. Il en va de même pour le choix de nos modèles ou de nos créations, si une illustration nous plait nous essayeront de travailler avec la personne qui en est l’auteur et en aucun cas de nous en inspirer.
Comment est né le concept ?
Les kits de Easy Broderie ont vu le jour parce qu’un jour de promenade chez un grossiste, alors que je travaillais sur un autre projet de société (je voulais faire des canevas jolis), je suis tombée par hasard sur un papier qui fondait dans l’eau et que j’ai trouvé ça marrant. J’en ai acheté pour voir et en fait ça ne marchait pas du tout (c’était du film pour broderie machine), mais l’idée avait pris ses racines car j’ai trouvé que l’idée de broder sur ses vêtements était super !
Je suis partie en quête d’un papier idéal pour ce que je voulais faire et en fait, il existait ! il dormait simplement dans les tiroirs de grossistes en mercerie depuis 20 ans !
Avant de faire cette trouvaille, mon expérience en broderie s’arrêtait au point de croix que j’avais pratiqué pour orner mes serviettes de table de mes initiales avant de partir en classe de neige (en – ce qui d’ailleurs, ne m’a pas empêché de les perdre… J’étais donc très loin de penser qu’un jour, j’en ferais mon métier. Et puis j’ai essayé et ça a changé le cours de ma vie, en tout cas celui des six dernières années.
Depuis, nous proposons des kits de broderie pour les débutants ou pour tout ceux qui souhaitent des motifs à broder sur leur vêtement.
J’ai également eu la chance d’écrire un livre de broderie pour Glénat qui m’a permis de formaliser mon approche de cette activité.
Mais les coudières et les patchs dans tout ça ?
Bah oui ! ça n’a rien à voir vous allez me dire ! mais enfin, mais, mais,...
Je ne sais pas comment je me débrouille j’ai toujours des trous à mes coudes et puis je n’aime pas jeter, et puis, réponse classique, je n’ai pas trouvé dans le commerce des coudières qui me conviennent. Alors, je les ai fabriquées ! d’abord en cuir de récup via des circuits d’upcycling ou de ressourcerie puis finalement auprès de fournisseurs plus classiques afin d’avoir un suivi dans la qualité :). Mais nous ne comptons pas en rester là.
Et puis les patchs ba c’est pratique aussi pour réparer les petits trous ou masquer des taches. Notre offre va s’enrichir de nouveaux produits alors stay tuned !
Finalement, comme dans mes premières expériences professionnelles, je me retrouve à traiter des trous du rebouchage et de la décoration.
Et au fait, pourquoi le nom britney pompadour ?
J’avais donc ce projet de kits de broderie en tête, mais je n’avais pas de nom de marque. C’est mon ami Jérôme Herrgott. qui l’a trouvé en 3 minutes au cours d’un déjeuner : Britney pour le côté pop, Pompadour pour le côté « tradi prout-prout » !
Ça m’a plu immédiatement, ça collait parfaitement à ce que j’avais envie de faire et de proposer. Et voilà, c’était parti mon kiki, y’avait plus qu’à ! :)
Qui se cache derrière britney ?
Mon vrai prénom est Maÿlis (c’est d’origine basque, mais pas moi). Je suis née à Paris il y a une quarantaine d’années et j’ai grandi en région parisienne où j’habite toujours, en tout cas pour le moment.
Après un parcours plutôt classique - classe prépa puis école de commerce à L’ESC REIMS –, après deux stages chez Hilti (des perceuses rouges hyper super), puis chez Dulux Valentine (des peintures de toutes les couleurs) je me suis occupée du marketing pour une entreprise spécialisée dans les enduits de rebouchage et de décoration chez TOUPRET. Contrairement à ce que vous pourriez penser, c’était très intéressant.
Ensuite, j’ai repris des études en archi d’intérieur et décoration. Puis le hasard a mis sur ma route les lapins Nabaztag® pour lesquels j’ai travaillé quelques années (une sorte d’assistant connecté, ancêtre de Google Home). J’interprétais entre autres la voix du lapin en français et j’écrivais ses textes. J’ai bien rigolé.
Ensuite, après avoir été liquidée, j’ai rejoint un bureau d’architecture et d’art contemporain pour lequel je faisais de la gestion de projet et là aussi, j’ai bien rigolé.
Et puis je me suis retrouvée sans emploi et là, j’ai moins rigolé. Mais j’en ai profité pour chercher une idée de boîte à monter. J’ai toujours eu envie de diriger ma propre entreprise, probablement parce que j’aime bien toucher à tout et puis que j’ai toujours plein d’idées : faire de la mise en carton, répondre au SAV, assister à des salons, monter des stands, dessiner des modèles… Bref, j’aime mettre les mains dans le cambouis !
Prêt à vous lancer ?
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